S’il est une chose que nous avons su collectivement organiser, c’était l’information de nos adhérents et plus largement des personnels.
Nous avions cette volonté d’être constamment en capacité de diffuser l’information la plus précise possible et le réseau de diffusion, dans les syndicats, était exemplaire. Sortie de négociation à 21h00, 22h00 ; rédaction d’un compte rendu et mise en page ; envoi aux syndicats qui attendaient pour faire le tirage et, la lendemain matin, aux portes des centres, les copines et les copains se relayaient pour assurer les diffusion.
Parallèlement, la presse était informée « en direct », au sortir des réunions, de sorte que, bien souvent le lendemain, le journal local rendait sa copie.
Durant toutes ces années, nous pouvons dire que nous n’avons pas chômé : un tract par semaine ; c’était la norme. Il faut dire que dans le contexte de tension que nous vivions, entre plan sociaux, négociation des mesures d’accompagnement et problèmes économiques et industriels, mieux valait que chacun sache précisément ce qui se passait.
Mais nous ne nous sommes pas limités à cet exercice. Notre syndicalisme de propositions faisait que nous avions l’ambition d’être capables de propositions ; de construction de solutions alternatives aux annonces qui étaient faites. C’est ainsi qu’entre 1993 et 2000, après de nombreuses séquences de travail avec les militants de chaque centre, nous nous mimes en capacité de présenter un projet de diversification des activités industrielles… « 10 propositions CFDT de diversification à Giat Industries ». Pour l’anecdote, il fut même diffusé dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à l’ensemble des parlementaires. Quelques complicités nous aidèrent à cela !
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