En 1965, la DEFA devient la Direction technique des armements terrestres (DTAT),
incluse dans la Délégation ministérielle pour l'Armement (DMA). Dès 1964-1965, des études avaient été menées visant, sinon à désétatiser la partie industrielle de la DMA (ancêtre de la DGA actuelle), en tout cas à identifier et isoler cet ensemble. Les réformes conduiront à la transformation du service des poudres et explosifs en société nationale en 1971 et à la création du groupement industriel des armements terrestres (GIAT) comme division de la DTAT (direction technique des armements terrestres, DGA), rassemblant organiquement les moyens industriels de celle-ci (onze établissements et un siège central). En fait, entre 1952 et 1972, les restructurations auront été conséquentes et douloureuses, avec la fermeture ou la reconversion d’une quarantaine d’établissements.
La Cour des comptes traite également de cette question dès 1968, en soulignant "la modicité de la valeur ajoutée par rapport aux effectifs et aux heures de travail". Elle récidivera, notamment dans ses rapports de 1982, 1984 et 1988.
1966 : La France se retire du commandement de l’OTAN.
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